Le compte-rendu de Florent à Embrun

Quart Embrunman Triathlon 2024

13 août 2024.

Une course pas forcément prévue mais étant sur place pour la semaine je décide de m’y inscrire en dernière minute.

Le parcours a changé depuis la dernière fois que je l’ai fait, le vélo est bien plus exigeant avec environ 1500m de D+ au programme.

Le départ est donné à 6h15 juste après celui du Half.

Pour ceux qui n’ont jamais fait l’Embrunman, cela donne un avant-goût de l’ambiance et d’un départ dans la nuit. Je dis à tout le monde, tranquille c’est le petit.

Erreur de débutant sur le départ natation, je pars vite (trop vite) et suis cramé au bout de 100m. Impossible de reprendre mon souffle, je bois la tasse, compressé en mettant la tête dans l’eau. Je dois faire quasiment 300m en brasse. Je sais que ça va passer donc pas de panique. J’arrive à reprendre le rythme au bout de 500m environ et enfin à poser ma nage. Finalement je sors en 30mn un peu éreinté tout de même.

T1 en 3mn, le temps tout de même de me sécher.

Le début du vélo est roulant mais très vite je sais que ça va grimper donc je me concentre surtout à chauffer les jambes et garder le cardio sous contrôle.

1500m de D+ sur les 40km avec 2 grosses difficultés (dont un gros pétard à la fin de la première difficulté).A avoir reconnu le parcours le samedi + cap le dimanche et sans avoir fait de sport depuis Roth, les cuisses sont douloureuses depuis 2j et je sais que ça va être compliqué de mettre les watts.
La preuve en est, je roule moins vite que sur la reco. Ce n’est pas un objectif cette course, juste prendre du plaisir sur un triathlon « à la maison » et profiter du paysage.

Cependant je m’étais dit que je donnerai tout dans la descente des Orres, chose faite avec une 4ème place provisoire sur le segment STRAVA (le temps que les concurrents du L téléchargent leurs traces ^^). Pour finir le vélo, la montée de Chalvet (pas faite depuis l’Embrunman 2022), toujours pas de cuisses, j’y vais tranquillement afin de garder le peu de jus sur la CAP.

Vélo posé en 1h58.

T2 en 1’40 et on part sur la cap, trop vite sur le 1er kilo. Au 2ème je suis déjà cramé et je sens que les 10km vont être très long. Pas pris le verre de l’organisation, du coup pas possible de se ravitailler correctement. Obligé de boire à la bouteille et donc perdre du temps. L’objectif est de récupérer un max tout en gardant une allure proche de 5’/km jusqu’au 6ème et accélérer. J’arrive à tenir et finir sur un bon rythme pour un temps de 50’.

Temps total de 3h23 pour une 106ème place sur 234, honorable vu la préparation.

Vivement le 15 août 2025 !!

Historique de l’Astre sur l’Embrunman :

Embrunman - le mythle

L’embrunman – le mythe – CR de Ben

Le triathlon reste trop collé à l’image des Ironman et l’Embrunman reste une course à part, un mythe. Pourquoi ? Sans doute par le poids de son histoire, 36 ans qu’elle existe, la planète triathlon s’y est rendu. Parce qu’elle n’a pas exploser face au géant Ironman et sans doute pour la difficulté de son parcours. En lisant l’historique de la course on découvre même que les médecins s’opposaient à ce qu’une course si difficile est lieux.

L’embrunman 2019 de Charles

Avant de vous raconter comment j’ai vécu cette longue journée du 15 Août 2019, je voulais revenir sur la genèse de cette idée un peu folle.

Embrunman 2019

La folle saison de Jeujeu

On débarque à Embrun 5 jours avant l’épreuve. C’est long ! Un peu trop long pour moi qui né rêve que d’une chose : prendre un sac à dos pour aller gambader en montagne ou enfourcher mon vélo pour gravir des cols…C’est frustrant

L’embrunman 2018 de Flo

Après une semaine en juillet pour un ultime stage prépa, j’arrive sur Embrun le vendredi 10 aout au petit matin. Cette année pas de folie avant la course à partir faire une rando, je reste sagement chez les parents et m’occupe avec de petites séances de natation, vélo et course à pieds histoire de continuer à se rassurer.

L’embrunman 2008 de plusieurs Astres

Les membres de l’Astre creillois, le club de Creil, seront pour leur part cinq : Thierry CallaisLaurent DrouilletJean-Marc LucasOlivier Moity et Nicolas Radde. Les meilleurs départementaux devraient mettre entre onze et douze heures pour boucler cette compétition.