Voilà, faire un full pour mes 40 ans, c’est fait !

Après 23 semaines d’entraînement (145 km de natation, 5000 km de vélo, 1000 km de course à pied et 10 kg de moins sur la balance), j’ai enfin franchi la ligne d’arrivée.

Départ de la natation à 7h45, température extérieure de 9°C, eau à 14°C, ressenti de 5°C. L’eau est froide, il faut que je me soulage au bout de 2000 m.

Sorti de l’eau, je tremble, j’ai la tête qui tourne et j’ai du mal à me changer. Le coach est sorti de l’eau avant moi, à croire qu’il ne force pas son talent aux entraînements à la piscine ou que je ne suis pas doué en eau libre.

En vélo, beaucoup de vent. Le premier tour est difficile. Après m’être soulagé trois fois et avoir pris mon ravitaillement au 92 km, je me sens bien et j’appuie un peu plus sur les pédales. Je vois un maillot de l’Astre au loin, ce n’est pas possible… Si, c’est bien le coach que je rattrape !

Je pose le vélo et je me soulage ‘encore), je ne pars pas trop confiant en course à pied. Étant blessé depuis mi-août à la hanche, j’ai peur de boiter pendant le marathon. Heureusement, les piqûres anti-inflammatoires 48 heures avant, ont apparemment fait leur job. Les 10 premiers km se passent bien, la montée du Mont-Saint-Michel se fait en marchant… Je vois des compétiteurs qui craquent et qui en sont à leur deuxième tour. Je commence à avoir mal, je cours en boitant légèrement… Les crampes arrivent au 30e km. Je ralentis et m’hydrate, hors de question d’abandonner, ce n’est pas dans le programme…

Je finis en 12h10m49s. Mon objectif était de 12h, mais je suis quand même satisfait compte tenu de ma blessure.

Maintenant, place au repos pour 2025, saison cool et à voir pour 2026.