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sur les routes de l’I­ron­man de Nice 2011 de Julian

L’af­fû­tage de Julian sur l’I­ron­man de Nice

J‑4 avant le grand jour, der­nière sor­tie vélo et recon­nais­sance d’une par­tie du par­cours entre le som­met du col de Vence et Vence, 70km. Les pay­sages sont vrai­ment para­di­siaques, toutes les mai­sons, les vil­lages sont en adé­qua­tions avec la nature. D’un coté, on peut voir des mon­tagnes ver­doyantes, de l’autre la belle bleue, que deman­der de mieux. La route est de superbe qua­li­té, le vent presque inexis­tant, le par­cours se déroule sous un temps chaud et un ciel bleu à en cre­ver les yeux. En deux sor­ties, j’ai pu faire une recon­nais­sance du par­cours qua­si com­plète, il me man­qué les km de plat du début et de la fin du par­cours vélo. Pour le reste ce que je peux vous dire, ce par­cours né sera pas de tout repos, à com­men­cer par la fameuse côte de la conta­mine qui met en jambes après la por­tion de 20km de plat, cette côte est dif­fi­cile 500m à 10%, sent suis une longue por­tion mon­tante pour nous emme­ner jusqu’au som­met du col de l’Ecre au 70km, ensuite c’est plu­tôt val­lon­né avec une suc­ces­sion de mon­tée, assez casse pattes, les der­niers kilo­mètres sont plu­tôt en phase des­cen­dante, pour reve­nir sur la por­tion plate du finale. Les sen­sa­tions semblent être au ren­dez-vous. NO STREESS.

J‑3, réveil 7h, je me pré­pare pour aller nager en mer. Je prends mon petit dej’, une tar­tine de nutel­la, un thé et en route. Je loge en com­pa­gnie de la famille au com­plet à Vil­le­neuve-Lou­bet, à une quin­zaine de km de Nice. Arri­vée à Nice, la mer est d’huile, un bon nombre de tri­ath­lètes sont déjà pré­sent pour nager et un stand zerod est ouvert sur la plage pour nous faire essayer leurs com­bi­nai­sons. Je me mets à l’eau, la tem­pé­ra­ture est idéale, je nage avec mon père pen­dant une petite demi-heure. J’ai beau­coup de mal à nager, je pense qu’il me man­qué quelques kilo­mètres, je né m’affole pas, pour l’ironman ce n’est pas la prio­ri­té.

Dans l’après-midi, récu­pé­ra­tion des dos­sards, ouh !!! la pres­sion n’est plus la même, on se sent plus inves­tis dans la course, je signe, j’enfile le bra­ce­let orange iron­man qui nous per­met d’accéder au parc vélo. Main­te­nant en plein Nice nous repé­rons les tri­ath­lètes. Nous sommes 2500 par­ti­ci­pants, dont 2/3 d’étrangers, plus de 200000 spec­ta­teurs sont atten­dus sur le par­cours pour nous encou­ra­ger. J’ai en moi un brin de peur, de pres­sion, mais l’impatience de pou­voir le vivre est forte, vive­ment…

J‑2, réveil de bonne heure. Cette jour­née est pla­cée sous l’optique de la récu­pé­ra­tion. Quelques petites bai­gnades dans la pis­cine pour se rafrai­chir, ici la cha­leur est bien pré­sente.

J‑1, réveil 7h, et der­nière petite séance pour tour­ner les jambes, 50min de vélo et 10min de course a pied, dif­fi­cile de déver­rouiller la machine. Je sais que pour moi ce n’est pas mau­vais signe, donc pas de panique. Cou­cher de bonne heure, j’ai bien du mal à m’endormir, j’ai déjà la tête dans l’ironman de Nice.

Iron­man de Nice – le Jour J

Le grand jour tend atten­du, tend espé­ré est là. Suis-je prêt ? Ai-je bien récu­pé­ré ? bien man­gé ? bien dor­mis ? Voi­la un peu toutes les ques­tions qui fusent dans ma tête… j’en fais abs­trac­tion, et je me concentre sur la course qui est main­te­nant dans 2h30 pétante. Je me suis réveillé à 4h, le petit déjeu­ner du jour est donc un peu plus copieux qu’à l’habitude, une dure jour­née nous attend, du pain, brioches, Nutel­la, confi­ture, beurre, thé, jam­bon et fro­mage, je né vou­lais pas par­tir avec un goût sucré dans la bouche… Je prends une petite douche de réveille, on né fait pas trop de bruit la famille dort encore, ils nous rejoin­dront à 6h30 heure du départ. Je me mets en tenue, le sac de swim est prêt, com­bi­nai­son, bon­net lunette, tout est là. Allez Go, départ 4h20 !!! Dans la voi­ture la ten­sion se fait sen­tir. Mon père parait plus ras­su­ré que moi. J’essaie je me relâ­cher, de posi­ti­ver. Ce sont fina­le­ment des bons moments que je me sou­vien­drai tou­jours. Sur la route, nous croi­sons quelques éner­gu­mènes qui finissent leur soi­rée. Et pour­tant, notre jour­née à nous né fait que com­men­cer. La voi­ture garée, il est 4h50, nous nous diri­geons vers le parc, la mer est calme, le ciel est bleu et le vent est qua­si inexis­tant, les condi­tions semblent idéales, même si nous savons qu’une forte cha­leur, sous un soleil de plomb nous attend dans quelques heures…

Ouver­ture du parc à vélo de l’I­ron­man de Nice

Ouver­ture du parc à 5h, déjà beau­coup de tri­ath­lètes sont pré­sent, nous nous diri­geons vers notre vélo, je véri­fie que tout est cor­rect, les boyaux c’est bon, je remets un coup de pompe, 11bars c’est ok, je mets mon bidon avec de la bois­son éner­gé­tique iso­to­nique en place, le pla­teau est mis, check liste ok… quant à mon père, il répare la cre­vai­son qu’il a dut avoir en rai­son des fortes cha­leurs de la veille, la course com­mence bien, mais pour lui no stress peace and love… nous sommes à 1h du départ, der­nier pas­sage obli­ga­toire du tri­ath­lète avant la course, le fameux caca de la peur. Des toi­lettes à pertes de vue au niveau du parc à vélo sont mises à notre dis­po­si­tion. Allons visi­ter, oh!!! tout est encore propre. Bön ! pas­sons sur la suite, me voi­la enfin prêt. Dans cette atmo­sphère de ten­sion, de sou­rire dis­cret, tout le monde se scrute, regarde le vélo du voi­sin, le maté­riel uti­li­sé, les visages sont fer­més… nous sommes ran­gé par caté­go­rie, et je sens à tra­vers le regard des tri­ath­lètes de mon âge qui doivent eux aus­si par­ti­ci­per à leur pre­mier iron­man de la crainte et de la peur. Le départ approche, le spea­ker demande à tout le monde de sor­tir du parc, nous allons vers la sor­tie, je dépose mon sac de street­wear avec mes affaires d’après course, il le range à sa place. Je rejoins mon père, dif­fi­cile de se repé­rer avec tout ce monde. Pour le départ nata­tion, les nageurs se rangent de leurs grés dans des sasses en fonc­tion de leurs temps nata­tion, pour nous nous sommes en 1h18 car le sas est qua­si vide, par­fait pre­mière ligne. J’espère qu’il n’y aura pas trop de bagarre au départ. Il reste 10 minutes et le spea­ker chauffe la foule, je me retourne pour aper­ce­voir tout ce monde qui s’est dépla­cé de bonne heure. Je peux vous dire que c’est impres­sion­nant. Je repère le par­cours, ce n’est pas com­pli­qué on va cher­cher la bouée à 1000m, on tourne sur à droite, on prend une autre bouée, à droite et on revient, pre­mière boucle 2400m, sor­tie à l’australienne pour finir avec une plus petite boucle de 1400m. 5min avant le départ et voi­la la pres­sion d’avant course n’y est plus, tout devient un seul et même bruit, sour­nois. Je suis pour de bon dans la course sur la plage du cen­te­naire à Nice, on est le dimanche 26 juin 2011, et je vais dis­pu­ter mon pre­mier iron­man, il est 6h29.

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Départ de l’I­ron­man de Nice 2011

Boummm 6h30, le départ me sur­prend, c’est par­tis pour la bagarre. Dès les pre­miers mètres, je fais par­ler ma pointe de vitesse. Je sors rapi­de­ment du groupe, je peux nager à ma main sans gène. A l’approche de la pre­mière bouée, je reçois les pre­miers coups, j’en donne cer­tai­ne­ment à mon insu, je com­mence à nager sur des gens, et là c’est la bas­ton jus­qu’à la sor­tie à l’australienne, même si par moment c’était plus tran­quille. Je sen­tais tout de suite de mau­vaise sen­sa­tion en nata­tion, plus d’appui, je né sais plus nager. Le chro­no le confirme 38min à la sor­tie a l’australienne, 2min de plus que pré­vu, pour autant ceci n’est pas impor­tant, la jour­née est encore longue, la deuxième boucle se pas­sé plus tran­quille­ment. Sor­tie de l’eau, ouhhh !!!!, ça tourne, je reprends mes esprits, un oeil sur le chro­no, 59min45, ca va c’est moins pire que je croyais. Je cours dans l’air de tran­si­tion je né prends pas trop le temps de regar­der autour de moi, mais il y a beau­coup de monde. Je prends mon sac bike, je vais vers la chaise pour me chan­ger et qui je vois, Alexan­dra Loui­son, elle est déjà là. Moi qui vou­lais prendre sa roué pour pas­ser à la télé, zut alors !!! J’effectue ma tran­si­tion sans pré­ci­pi­ta­tion, je né perds pas trop de temps non plus. Ran­ge­ment des affaires de nata­tion dans le sac, je le donne à un béné­vole, je cours vers mon vélo, le parc est gran­dis­sime.

Sor­tie du parc moins de 1h05, et voi­la qu’avec moi se trouve Felt futur vain­queur, et l’allemande Brit­ta Mar­tin. C’est par­fait, main­te­nant, l’objectif est de res­ter avec elles et né pas trop en don­ner. Je me mets à leurs allures et je sens que j’ai des jambes de folies, je fais atten­tion pour direc­te­ment m’alimenter, les bars power­bar ce n’est pas super bon, eau et bois­son éner­gé­tique ca passent. Les kilo­mètres défilent sans dif­fi­cul­tés et j’ai encore le frein à main et pour­tant au comp­teur, j’ai 38kmh de moyenne au pied de la conta­mine. Je crois bien que c’est LE jour, je pas­sé la conta­mine et ses 500m à 10% à mon rythme, dans la mon­tée qui suit un spec­ta­teur fait le décompte et me crie 110eme à 15min du pre­mier, mais c’est énorme. Les kilo­mètres se pour­suivre sous une frai­cheur mati­nales dans l’arrière pays niçois. Je né prends pas le temps cette fois ci d’admirer ce si beau pano­ra­ma qui nous est offert. Je suis tou­jours en bonne com­pa­gnie des deux fémi­nines, un groupe s’est for­mé autour d’elles sans pour autant qu’il est du draf­ting, les dis­tances régle­men­taires sont res­pec­tées, on est très sur­veillé avec un arbitres qua­si per­ma­nent. Toute la par­tie en faux plat mon­tant en direc­tion de Gour­don et du col de l’Ecre se pas­sé sans sou­ci. Sans me rendre compte, à ceux moment là, j’oublie de me ravi­tailler suf­fi­sam­ment je le paye­rai plus tard. Mais pour le moment tout va bien et même très bien puisque j’ai rejoins 3 M18 de ma caté­go­rie. Je les dépasse, aucun d’eux né peux ou né veux me suivre, et sans le savoir à ce moment là de la course, je suis 2ème M18 et nous sommes au pied de la par­tie dif­fi­cile avant Gour­don, 3km à 7%, ca monte dur mais les jambes sont encore fraiches cette par­tie la se pas­sé sans pro­blème, je la monte plus qu’en dedans à 14kmh 15kmh, sachant que pen­dant la recon­nais­sance j’étais à 17kmh.

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Ensuite une por­tion plus facile pen­dant 4km, je né m’affole pas par cette eupho­rie qui boue en moi, mais cela me sera pré­ju­di­ciable, je né m’hydrate plus depuis un moment en bois­son éner­gé­tique, je suis foca­li­sé sur mes supers jambes du jour, et je n’en reviens pas, je suis sur mon petit nuage. Début de la cote vers le col de l’Ecre 8km à 6%, pas­sage à Gour­don et là, panne sèche, plus de jus dans le réser­voir, je me rends compte tar­di­ve­ment de ce qui ce pas­sé, les 2 M18 me doublent, je suis à l’arrêt, je me remets à boire je vide sans me rendre compte le bidon de bois­son éner­gé­tique, je suis à sec, et le pro­chain ravi­taille­ment est après le som­met dans 10km. Je subis pen­dant un bon quart d’heure et les sen­sa­tions reviennent au fur et à mesure de l’ascension mais c’est plus ça. Deux autres M18 m’ont pas­sé, je m’en veux ter­ri­ble­ment. Au som­met j’ai la gorge bien sèche, j’attends avec impa­tience de pou­voir me réhy­dra­ter. Pas­sage au ravi­to, je prends deux bidons éner­gé­tiques. Les kilo­mètres qui suivent sont dif­fi­cile et assez val­lon­nés, je savais qu’il fal­lait arri­ver frais pour bien les pas­ser. Pour le moment, j’essai de me refaire la cerise.

Et les sen­sa­tions reviennent au niveau du fameux aller retour du col de Vence, seul endroit où il est pos­sible de faire le point et mes concur­rents M18 on prit 15min d’avance rien n’est per­du, je remets les watts, et ca fonc­tionnent, en posi­tion aéro le comp­teur renoue avec les 40kmh. On est au kilo­mètre 110km. Les cotes qui suivent se passent bien et les jambes aus­si. Le moral en berne remonte. Tout les voyant sont au vert on repart à l’assaut. Je suis en com­pa­gnie de l’italienne Mar­ti­na Doga­na, futur 2eme. Mal­heu­reu­se­ment, il né reste que de la des­cente et dans ces por­tions les écarts sont dif­fi­ciles à remon­ter. Je prends les virages sans trop de ris­qué, mais tout de même la des­cente est dif­fi­cile avec le vélo chro­no. Les kilo­mètres défilent sans sou­ci, et loin de moi l’idée de croire à ce qui va se pas­ser dans quelques kilo­mètres.

Au 135eme kilo­mètre, un tri­ath­lète me passent, je suis intri­gué par son dos, le mon­sieur est tom­bé, comme un bon reflexe de tri­ath­lète, bizarre d’ailleurs avec le recul, né vou­lant pas être dans sa roué je me déporte sur ma droite. Ca des­cends vite, on est à 50kmh, le virage se pro­file, une courbe sur la droite et je sais tout de suite je suis mal posi­tion­né pour le prendre, je freine comme un déra­té, les freins se bloquent, ca chasse. Et là, je vois le ravin, une glis­sière de sécu­ri­té en bois me sépare de celui-ci. Pas le temps de ter­gi­ver­ser, patra­tra c’est la chute, je chute à vive allure, le vélo est encas­tré dans la glis­sière de sécu­ri­té, je suis de l’autre coté com­plè­te­ment son­né, je mets du temps pour reprendre mes esprits, en me rele­vant je suis cour­ba­tu­ré, et je m’aperçois que je né suis pas pas­sé loin de la catas­trophe, en effet ma tête est à proxi­mi­té du ravin. Je constate les dégâts phy­siques rien de bien grave me semble t‑il. Que des écor­chures, et un mal au niveau de la nuque se fait sen­tir, nor­mal ma tête à tapé fort au sol. Pas le temps de faire le point maté­riel que l’ambulance est déjà là. En me rele­vant, je m’aperçois que je n’ai plus de poi­gné de frein avant, les bidons ont volé, porte bidon cas­sé et le gui­don n’est plus du tout dans l’axe de la roué et il est qua­si à 45°. Prise en charge immé­diate par les méde­cins et ambu­lan­cier, allon­gé au sol, ceux-ci me posent pleins de ques­tions, ils soignent mes plaies. Un arbitre s’approche de moi, me demande mon numé­ro, « 315 » je lui dis, il me dit d’attendre la voi­ture balai qu’elle me ramè­ne­ra au parc. Je lui dis, « non, je rentre au parc en vélo je ver­rai après si je né peux pas pour­suivre ». Voi­la une grosse très grosse demi-heure de pas­sé, bon nombre de tri­ath­lète m’ont dépas­sé, mais je n’ai pas vu mon père. Je vais récu­pé­rer mon vélo, j’essai de remettre le gui­don dans l’axe, impos­sible, il me reste 45km pour ren­trer, et ça parait long. Je repars tota­le­ment désa­bu­ser, je roule les pre­miers kilo­mètres à 11 12kmh, la machine est enraillée. La des­cente se pro­file devant moi, et avec un seul frein, je né peux pas prendre de la vitesse, le frei­nage étant faible en roué car­bone. Les tri­ath­lètes me doublent tou­jours, j’arrive en bas de la des­cente et voi­la mon père qui me double au bon moment. Je lui parle un peu et nous finis­sons ensemble la par­tie vélo. Main­te­nant la cha­leur est bien pesante, le vent est de face pour ren­trer sur Nice. On arrive au niveau de la pro­me­nade des anglais, l’air est suf­fo­quant, et beau­coup de tri­ath­lètes sont entrain de faire chauf­fer les bas­kets sur cet aller-retour de la pro­me­nade des anglais entre la plage du cen­te­naire et l’aéroport de Nice. Une foule bigar­rée est là pour nous accueillir, nous encou­ra­ger, l’ambiance est au ren­dez-vous. Ca remonte le moral. Nous arri­vons au parc, la ligne maté­ria­li­sé au sol, pieds à terre, 7h35 de course, mon temps vélo est de 6h30, Mar­ti­na Doga­na avec qui j’étais au moment de la chute à mis 5h38, j’aurais donc fais une heure de moins. Les pre­miers mètres sont dif­fi­ciles, on étire le dos, les reins. Pas­sage au toi­lette. Je récu­père mon sac run, la tran­si­tion se pas­sé à allure de séna­teur.

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Et c’est par­tis pour mon pre­mier mara­thon, très vite les sen­sa­tions reviennent, un cou­cou à la famille qui nous encou­rage. Je fais la pre­mière par­tie du mara­thon avec mon père. Au fur et mesure des kilo­mètres, je lui prends de la dis­tance, et je décide de cou­rir à ma main. Les kilo­mètres, la cha­leur nous épuisent un peu plus, pour autant les orga­ni­sa­teurs ont pré­vu ravi­taillent et douche pour se rafrai­chir tous les 1,7km et c’est impor­tant au vu des condi­tions. Durant le par­cours course à pied, l’objectif était de mar­cher le moins pos­sible, je m’octroyais la marche pour tous les ravi­taille­ments, je pre­nais le temps de m’hydrater en eau et en coca et de me rafrai­chir, entre les ravi­taille­ments j’ai tenu le coup et la tête dans ces moments dif­fi­ciles joue un rôle impor­tant. Pour par­ler chro­no, le tour mesu­rer 10,5km, je pars en 52min, le deuxième en 59min, le troi­sième 1h12, les ravi­taille­ments étaient de plus en plus long☺, le qua­trième en 1h08. A quelques mètres de la ligne, je n’aurais jamais pen­sé avoir autant d’émotion, 1km avant la ligne je viens de pas­ser le der­nier ravi­to, je devine au loin l’arche d’arrivée, et là, la gorge se noue, la res­pi­ra­tion se fait dif­fi­cile, les larmes montent aux yeux, je suis pris par l’émotion. A 200m de la ligne, je prends le cou­loir des fini­shers, la musique des black eyed peas, le spea­ker crie en anglais au micro « Julian, You are an iron­man », je laisse écla­ter ma joie. Je pas­sé la ligne en 11h57. J’enfile la medaille, et je pars m’allonger sous un arbre, je né peux plus mar­cher. Je suis fière de moi, d’avoir finis alors que quelque heure aupa­ra­vant je me voyais aban­don­ner, je suis content, heu­reux d’être un fini­sher..

Et main­te­nant, je peux dire « i’m an Iron­man ». Je revê­tis le t‑shirt fini­sher et je le porte fiè­re­ment dans les rues de Nice (et pen­dant plu­sieurs jour après☺). Récu­pé­ra­tion des affaires, vélo, mas­sage, col­la­tion… main­te­nant détente, pis­cine, repos et soins… J’ai cho­pé le virus Iron­man, séduit par l’ambiance et les pres­ta­tions, j’ai à coeur de le refaire et cette fois ci le finir en un seul mor­ceau.


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