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Mon 1er Iron­man à Nice

Il y a un tout juste un mois je par­ti­ci­pais à mon 1er IRONMAN ‚à Nice après 7 mois de pré­pa­ra­tion où il a fal­lu engran­ger les heures et les kilo­mètres : 5000kms de vélo, 900 à pied et 120 kms en nata­tion. Une pré­pa qui fut assez longue dans des condi­tions cli­ma­tiques peu favo­rables pour cou­rir sous la cha­leur .Cette année, l’IM de Nice se fera sous une forte cani­cule( je né sais pas s’il existe une forte et une faible cani­cule 🤣) et pol­lu­tion et rac­cour­ci de 22 kms en vélo ( de plat ) et 12 à pied, mais les efforts n’ont pas été amoin­dris pour autant avec ces condi­tions excep­tion­nelles de cha­leur.

C’est avec une cer­taine appré­hen­sion que j’aborde cette com­pé­ti­tion même s’il n’est pas ques­tion d’y faire une perf , l’objectif étant ailleurs : c’est l’ironjuw pour lequel je me suis ins­crite, mais peur ren­for­cée par mes pbs de crampes aux mol­lets suite à une infection…et l’arrêt de la course à pied 10 jours avant . Arri­vée sur place, Lau­ra et Yann m’ont fait presque oublier ce pour­quoi j’étais à Nice …ils sont for­mi­dables , nous avons bien ri et étions déten­dus. La nuit de la course , moi qui essaie tou­jours de grap­piller des minutes de som­meil je n’ai qua­si­ment pas fer­mé l’œil…

Réveillée natu­rel­le­ment à 4h du mat pour un départ vers le parc à vélo à 5h15 ( si mes sou­ve­nirs de mamie sont exacts !).Je né racon­te­rai pas l’épisode des sti­ckers sur le bras et jambe ..tel­le­ment j’ai honte 😊c’est le stress 🙏

Nous sommes par­tis à l’heure pré­vue pour le parc à vélo et il fai­sait déjà très chaud … croi­ser les iron­juw me rem­plis­sait de joie et me déten­dait. C’était pour moi une jour­née de fête et d’hommage.Je l’ai vécu du début jusqu’à la fin comme cela $. Cette com­pé­ti­tion res­te­ra par­ti­cu­lière pour moi et la plus belle en termes de par­tage. C’est ce qu’il y a de plus impor­tant à mes yeux .Je débute la nata­tion à 6h45 après avoir eu très très chaud 🥵 dans la com­bi à attendre , et j’ai pen­sé à ce moment là que ce serait le meilleur moment de la jour­née en termes de fraîcheur…Je suis contente , je nage dans les pieds de Seb , j’ai tout de suite posé ma nage, puis les pieds de Ben (on les recon­naît… façon brasse) …mais quelques attar­dés me font ralen­tir et je perds mes copains… pas grave , je suis bien , je nage en 2 temps après avoir com­men­cé en 3. Je sors en 1h11 …pour 3800m, cool sauf que j’ai eu chaud quand même. Je prends mon temps en T1 puisque j’avais déci­dé de me chan­ger inté­gra­le­ment en met­tant ma tenue de vélo : 11minutes … peu importe !

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Dès le début du vélo, je regarde mes pul­sa­tions sur la pro­me­nade des anglais ‚et mon car­dio était trop haut, en zone 4… au seuil alors je décide de ralen­tir, sur le plat ça va mais en mon­tée quand on ralen­tit on finit par recu­ler mdr , je me fais bcp dou­bler, je papote mais je n’arrive pas à suivre un train même pépère .Quand on n’a pas de jambes on n’en a pas mais pen­dant 150 bornes ce n’est pas l’idéal. Mon vélo fut dif­fi­cile avec aucune sen­sa­tions… je me suis arrê­tée aux 8 ravi­taille­ments pour m’asperger et boire beau­coup d’eau… inha­bi­tuel ! j’ai appré­cié mon sand­wich jam­bon fro­mage au som­met du col de l’Ecre… et il y a eu la des­cente où je n’ai plus vu per­sonne… grand moment de soli­tude : je né grimpe pas vite mais la des­cente fut pire 👎

La der­nière mon­tée vers Cour­se­goulles fut un enfer… scot­chée au bitume. Juw étant au-des­sus, il né fut pas ques­tion à aucun moment d’abandonner mais une frac­tion de seconde on se demande ce que l’on fait là…J’ai fait la des­cente tran­quille­ment pour né pas prendre de risques et sur le plat en arri­vant sur Nice ‚c’était la four­naise, je n’avais qu’une envie c’était de me repo­ser… dor­mir. Il res­tait 30 kms à pied… Même si je savais que ce serait le plus dif­fi­cile, je savais aus­si que je né pour­rais pas avoir d’ennuis méca­niques alors je ter­mi­ne­rai quoiqu’il arrive …T2 fut presque iden­tique à T1( chan­ge­ment inté­gral )… sauf que je me suis badi­geon­née de crème solaire. Je suis par­tie tran­quille­ment à 10km/h et me suis arrê­tée à tous les ravi­taille­ments (ts les 1,5kms) pour boire 2 gobe­lets de St yorre… course caden­cée à 9–10km/h sur les par­ties rou­lantes. Je me répé­tais que cou­rir irait tou­jours plus vite que mar­cher …mdr c’était évident mais quand on a mal c’est dif­fi­cile. La course à pied s’est cou­rue au men­tal uni­que­ment, et l’accélération dans les 5 der­niers kilo­mètres à la rage. Je me suis ren­due compte sur cette épreuve qu’il fal­lait , certes du phy­sique mais un énorme men­tal .Je suis fière de moi, fière d’avoir repous­sé mes limites, dépas­sé mes limites et de l’avoir fait avec les 28 fini­shers de l’ironjuw. Cela res­te­ra gra­vé dans ma mémoire.Une fois la ligne fran­chie en 11h42 , après 3h 34 de course à pied , le doigt poin­té vers les étoiles, j’ai pen­sé à Juw mais aus­si à ma maman qui me man­qué ter­ri­ble­ment.

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Mer­ci à Hadje pour son sou­tien et la reco de Nice en avril et à Loé pour son sou­tien per­ma­nent pen­dant mes moments de doute , les sor­ties longues à vélo et la logis­tique Matt à Nice ..trop top