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Mara­thon de Paris 2019

Comme vous le savez, mon objec­tif prin­ci­pal pour ce début de sai­son était le mara­thon de Paris, que je viens de réa­li­ser en 3h37min31s, soit 10094ème, 9347ème Homme et 4690ème sénior Homme. By Thi­bault

Place au compte-ren­du du #MDP2019

Garé pas trop loin dans une rue paral­lèle, je prends le temps pour me chan­ger, peut-être trop de temps. J’ar­rive aux consignes vrai­ment juste, et je repars de là c’est l’heure de ren­trer dans le sas… Mais bor­del qu’il est loin le sas, .… ce sera donc ma phase d’é­chauf­fe­ment. Je me fau­file dans la foule, et entre dans mon sas avec quelques minutes de retard sur la fer­me­ture. Mais je peux vivre le départ en direct, super !

J’a­vais noté ma stra­té­gie de course avec les points de ravi­to et les allures à avoir sur mon avant bras. Fina­le­ment, j’ai un peu était per­tur­bé car les ravi­tos n’é­taient pas là où ils étaient annon­cés, et après je comp­tais plus. Juste je pre­nais une bou­teille d’eau, je man­geais ma barre et buvais après le pas­sage du ravi­to. La stra­té­gie d’al­lure, fina­le­ment, je l’ai pas sui­vi, ou pas à la lettre. J’a­vais du mal à bien me caler et à être bien régu­lier. Je pris donc le choix de le cou­rir “à la sen­sa­tion” en essayant de res­ter entre 4’40 et 4’50.

Des petites “pointes” dans la cuisse et mol­let gauche appa­raissent dès le 15ème km, je me sens pas dans une forme olym­pique, mais ça gère.Au 20ème je rat­trape un ami par­ti devant moi dans le sas. On fait un bout de che­min ensemble, ce qui me per­mis de moins comp­ter les km, et de me repo­ser en par­tie. Au 30ème, après les tun­nels, je vois qu’il est un peu moins bien, je décide de me repla­cer en 4’40 et d’en faire le plus pos­sible à cette allure jus­qu’à la fin.

La bosse du 35ème, je m’at­ten­dais à quelques choses de plus atté­nuée, fina­le­ment elle m’a bien cas­sée les pattes. Vers le 37ème km, je m’ar­rête faire pipi, j’ai même plus la force pour .… Et à par­tir de là c’est “l’hécatombe”.

Je peine à relan­cer, des débuts de crampes com­mencent à voir leurs appa­ri­tions à gauche, puis à droite, puis aux 2, etc .… J’ai plus envie de m’a­li­men­ter, mais je me force avec une bou­teille d’eau en conti­nue sur moi. Je fais le deuil de mon objec­tif de 3h20, et le seul objec­tif c’est de le ter­mi­ner dans un chro­no hono­rable. C’est aus­si le moment fati­dique où mon ami, lâché quelques km plus tôt, choi­si pour me dépas­ser de nou­veau 😀

Après quelques km d’al­ter­nance marche, et course à pied. C’est enfin la déli­vrance !! Je suis fini­sher du mara­thon de Paris !
Et pour un 1er mara­thon, le chro­no n’est pas dégeu du tout sur­tout avec un gros cra­quage sur la fin !

Mer­ci à Mathieu pour son plan, son sou­tiens, ses encou­ra­ge­ments. Et mer­ci à tout le club qui m’ont sup­por­té, et m’ont encou­ra­gé ! Une fois fini, j’ai eu une pen­sé pour tous les futurs Iron­Man de juin, et je me suis dis que vous aviez bien du cou­rage ! Faites-nous rêver les gars et femmes !

Main­te­nant place au repos, et je reviens dans quelques jours pour de futurs objec­tifs (mais je né sais pas encore les­quels par contre).
Thi­bault.

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