Bonjour Sylvia, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Née le 23 mars 1971 (donc 47 ans… ben oui, je fais partie des vieux !), je suis hôtesse de l’air sur longs courriers depuis maintenant 18 ans, pas du tout par vocation mais bien par hasard ! Je suis maman d’une petite Matilda qui a maintenant 8 ans.
Depuis combien de temps es-tu au club et pourquoi y es tu venue ?Inscrite à l’Astre depuis janvier 2018, je viens du club de Chantilly où je suis restée 1 an. Les créneaux d’entrainement plus nombreux ainsi que le niveau du club m’ont orientée dans mon choix afin de progresser.
Parles nous de tes objectifs, de tes motivations ?
Sportive sur le tard, depuis il y a tout juste 10 ans, je suis devenue addicte mais ai accumulé les blessures, en CAP surtout … D’où l’arrivée de la natation, puis du vélo il y a 2 ans (mon 1er vélo de route). Quand j’ai pu reprendre la CAP, je me suis lancée dans mon 1er triathlon, dans le Lubéron (pas le plus facile !), format M car je suis endurante mais pas du tout rapide ! Malgré mon statut de « poireau » et la pitoyable expérience de ma 1ère nage en eau libre (pire qu’un chiot qui se noie !), j’ai pris goût à cette discipline… J’ ai fait 2 autres M puis suis passée au format L l’été dernier à Berlin et dans le verdon, NatureMan Var (passé après 3 mois complets sans entrainement cause grosse entorse cheville… J’ai pris cher !).
Cette année, j’ai réfléchi et tout repris depuis le début car à force de m’entraîner au feeling, seule et de manière désorganisée et irrégulière, je ne peux pas progresser… C’est mon objectif aujourd’hui pour être plus à l’aise/sereine, continuer des L et passer, à long terme, sur des distances supérieures, si possible… Le souci qui se pose dans mon cas est le planning d’entraînement très difficile à mettre en place et à respecter car dépendant de mes plannings de vols, des décalages et nuits blanches et donc de la fatigue engendrée… Sans compter la gestion en solo de ma fille car séparée donc pas beaucoup de répit (j’organise mes entraînements entre 8h30 et 16h30 la semaine, parfois sans même avoir le temps pour un repas!)
J’organise un peu ma vie autour du triathlon et surtout mes vols, en fonction des infrastructures sur place pour pouvoir nager et courir le plus souvent ; pédaler quand les salles de sport sont équipées de vélos de spinning ou en emmenant carrément mon vélo quand je peux (on m’a même surnommée Jeannie Longo dans la boite !).
Pour en finir avec les blessures, j’ai opté pour un gros bilan également (beaucoup de problèmes posturaux) et travaille depuis 6 mois avec un entraîneur physique pour une « ré-athlétisation » (renforcement musculaire etc.). Reste maintenant à trouver un coach spécifique triathlon pour structurer la suite…
Une féminine qui hésiterai à rejoindre le club, tu lui dirais quoi pour la faire changer d’avis ?
Une féminine qui hésiterait, je luis dirais de ne pas se poser de question et de foncer car les femmes sont encore trop minoritaires dans ce sport ! Je ne connais pas encore très bien le club mais je trouve qu’il dégage à la fois beaucoup de chaleur et de convivialité et un très bon niveau, le cocktail idéal ma fois !
Les CR de courses et les ‘suivi live’ interne au club, tu en penses quoi ?J’adore les CR, ils nous font vibrer, rire et même pleurer tant ils dégagent toutes ces émotions qui nous motivent tous au fond. Ils nous donnent envie d’aller plus loin, nous aussi…
Ta saison prochaine ?
A ce jour, je me dit que le travail va être long, très long car le corps avance à son rythme et il faut le respecter. Je pars de loin et reste super optimiste quand à mon axe de progression qui, pour le coup, est énorme !
Si tu as quelque chose à ajouter, c’est le moment !
Je terminerais pas un petit proverbe trouvé au fil des pages sur le net mais qui m’a toujours bien fait rire : N OUBLIE PAS QUE MEME LE PLUS GRAND DES CHENES, LUI AUSSI UN JOUR, A ETE UN GLAND …
A bon entendeur … !