C’est un projet qui date de 2 ans, qui a été plusieurs fois reporté. Pour le réaliser j’ai mis en place un entraînement basé sur 3 séances par semaine avec une séance de fractionné court une séance de fractionné long et une séance longue, environ entre 35 et 50 km par semaine.

L’objectif étant de courir le marathon en 5’19 au kilo.

Dimanche levé 6h30 un bon petit déjeuner car la course démarre à 9h40, on prend le train à Antony et dès le quai on rencontre un autre marathonien.Chacun raconte son expérience et plus on avance vers Paris et plus le train se remplit de marathoniens, qui prend le train à 7h30 un dimanche à part un coureur.

Sortie avenue Foch et direction les différents contrôles, j’essaie de négocier avec la sécurité pour qu’il ne m’oblige pas à vider mon sac à dos qui était plein, il m’explique qu’il risque sa vie en faisant ce métier je lui réponds que je risque la mienne car qui sait, c’est peut être un terroriste, il s’est bien marré et je suis passé.

On refait l’avenue Foch dans l’autre sens pour trouver notre consigne et direction les Champs Elysées

Direction notre sas 3h30, une idée de mon pote pour qu’il y ait moins de monde au ravitaillement et une bonne idée car on est parti à 9h40 le sas d’après décollé à 10h20.

Sono rythmée pour nous mettre dans l’ambiance et départ par vague avec un meneur d’allure qui nous a servi à rien car nous étions sur une base plus élevée.

Il faut reconnaître que cela en jette descente des champs Elysées, passage par la place Vendôme l’Opéra,on est un peu au dessus des bases prévues autours de 5’10 au lieu de 5’20, c’est ce que j’avais prévu sans le dire à mon pote,tout se passe très bien le premier ravitaillement il faut prendre ses marques, c’est un peu la bousculade, j’attrape un demi banane un sucre et une bouteille d’eau.

Les kilomètres s’égrènent,les sensations sont là,je me dit que l’entraînement paye au 27 km je perd mon pote, j’accélère même un peu on passe les quais de scène,ambiance sympa dans les tunnels,on gueule on n’est pas fatigué, j’aurais dû la fermer car au 33 ème kilomètre je découvre le mur plutôt la muraille de Chine cela me tombe dessus comme la misère sur le monde des crampes au mollet et face antérieure des cuisses et comme par hasard il y a une belle petite montée au 34 ème qui m’achève. Ce n’est plus de la gestion d’effort,c’est court ou parfois marche ou crève et comme ça jusqu’à l’arrivée.

Dans les 500 derniers mètres une copine me gueule dessus pour m’encourager et cela était le petit coup de pied dans le c.l qui m’a fait terminé.

4h03 au final,un peu déçu,peut être une hydratation un peu cheap sur les 25 premiers kilomètres, mais encore une belle aventure

Jean Riera