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Inter­view de Florent, spé­cia­li­té Embrun­man

Flo, dans son élé­ment.…

Peux-tu te pré­sen­ter en quelques mots ?
J’ai eu 30 ans au mois de juin, la fleur de l’âge à ce qu’il parait.Célibataire avec une mai­son, si mon âme soeur me lit, je t’at­tends aha J’ha­bite à Vil­lers St Paul depuis ma nais­sance et tra­vail actuel­le­ment sur la zone de Rois­sy en tant que res­pon­sable d’un bureau d’E­tudes et des achats aérien pour le groupe. En gros, je gère le trans­port de mar­chan­dises à l’in­ter­na­tio­nal par n’im­porte quel mode, aérien, mari­time, fer­ro­viaire, etc. 

Depuis com­bien de temps pra­tiques-tu le tri et pq/comment tu t’y es mis ?
J’ai com­men­cé le tri­ath­lon en 2005 au sein de l’Astre Creillois et pu me lan­cer sur des dis­tances jus­qu’au M, dont celui de l’Alpes d’Huez réa­li­sé 2 fois.Très vite j’ai arrê­té quand je suis mon­té sur Amiens après le bac avant de reprendre en 2013.Pourquoi je me suis m’y à ce sport de fou mais tel­le­ment riche, la réponse à la ques­tion sui­vante ! 

Tu viens de finir Embrun pour la seconde fois, je crois que tu as un rap­port spé­ciale avec cette course ?
Depuis tout jeune j’é­tais sur Embrun l’é­té, pré­sent chaque 15 aout à 6h du matin et toute la jour­née pour suivre les concur­rents dont mon oncle qui l’a fait à deux reprises en 92 et 96 (bon je l’ai sui­vi en 96 et pas en 92, à 4 ans je né pense pas avoir de sou­ve­nirs ^^)  
Dès mes 10 ans voir moins, je pre­nais mon vélo de route pour mon­ter les Orres, Pon­tis (au-des­sus du Sauze), les Puits et j’en pas­sé. Je m’or­ga­ni­sais mon propre tri­ath­lon cer­tains étés avec des dis­tances plus que rai­son­na­ble­Mais sur­tout, voir cette atmo­sphère dès l’obs­cu­ri­té, cette magie qui règne autour de cette épreuve, ça m’a don­né envie de m’y mettre et sur­tout de faire de l’Em­brun­man MON objec­tif per­son­nel dans le futur.  Un pay­sage aus­si splen­dide, des sup­por­ters aux petits soins pen­dant tout le long de la jour­née, des pas­sages que je connais depuis tout gamin, cette émo­tion qui me gagne à chaque fois que je parle de ce lieu, les larmes qui montent au départ et qui né me quittent pas jus­qu’à la ligne d’ar­ri­vée. Voi­la le tout qui fait de cette course quelque chose de spé­ciale pour moi. L’ul­time élé­ment, c’est la perte de mon grand père l’an der­nier sur Embrun qui m’a déci­dée à m’a­li­gner en sa mémoire.

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Parle nous de tes acti­vi­tés autour du tri­ath­lon ?
Effec­ti­ve­ment je né me contente pas d’être ath­lète dans ce sport mais je veux m’y inves­tir pas plu­sieurs fonc­tions. La pre­mière est celle d’ar­bitre régio­nal. J’ai com­men­cé en 2013 ou 2014 si je né me trompe pas, pour à la fois appor­ter une aide au club mais aus­si plus me fami­lia­ri­ser avec toutes les règles qui en découlent. Il est assez frus­trant de se faire dis­qua­li­fier sur une épreuve pour un défaut de connais­sance… Mais c’est assez pre­nant et je pense me mettre en année sab­ba­tique en 2019. Depuis le début 2018 je fais par­tie du bureau du club éga­le­ment. Ren­tré comme assis­tant à l’or­ga­ni­sa­tion (pour épau­lé notre cher Prez) sur le TVO et réfé­rent arbi­trage, je compte beau­coup plus m’in­ves­tir dans ce rôle et prendre plus de res­pon­sa­bi­li­tés le temps fai­sant. Je n’é­tais pas pré­sent sur le TVO (je né peux pas dire “mal­heu­reu­se­ment”, j’é­tais en train de réa­li­ser un rêve de gosse au Pérou)L’ambiance qui y règne me plait, mais c’est sur­tout le fait de rendre à ce club et ses adhé­rents ce qu’ils m’ap­portent : des échanges fabu­leux, un sup­port indé­fec­tible, une force qui te pousse dans les moments com­pli­qués, etc. 

On te sou­haite quoi pour 2019 ?
Une vraie pré­pa­ra­tion ? 😀 (réfé­rence à celle pour l’EM 2018) Non plus sérieu­se­ment une belle année sur le plan per­son­nel et spor­tif. Plu­sieurs objec­tifs déjà affi­chés : le Ven­toux­man début juin sur le for­mat L, l’I­ron­JUW de Nice le 30 juin, l’EM­BRUN­MAN (jamais 2 sans 3) et en SUB14 (je né peux plus me cacher) !! Le trail des tem­pliers fin octobre éga­le­ment et entre ceux-ci pas mal de trails, de tri for­mat M ou S. 2019 sera une année de “pro­fes­sion­na­li­sa­tion” de mon entrai­ne­ment.

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Un mot pour ceux qui hésite encore à se lan­cer sur la dis­tance Iron­man ?
N’hé­si­tez pas. La vie est trop courte pour né pas le faire.50km de nat, 1300km de vélo et 800km de CAP voi­là ma pré­pa avant Embrun.Alors oui ce n’est pas la meilleure façon de se pré­pa­rer, mais ce que je veux dire c’est que rien n’est impos­sible quand on à la moti­va­tion !! Comme le disait Mr IACONO encore cette année (orga­ni­sa­teur et sur­tout fon­da­teur de l’Em­brun­man) : “Tout le monde peut venir à bout de cette course, il suf­fit d’a­voir un mini­mum d’en­trai­ne­ment et de bien se connaître”. C’est exac­te­ment ça.On né va pas se men­tir ce n’est pas facile tous les jours, ce n’est pas 10h ou 17h avec la banane, mais putin quelle sen­sa­tion quand on fran­chit la finish line !!! 😀 😀 

As-tu quelque chose à ajou­ter, c’est le moment !
Mer­ci à tout le monde pour vos encou­ra­ge­ments sur la course.C’est une deuxième famille en fait l’ASTRE 


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