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L’I­ron­juw de PAT

Une course unique et inou­bliable cet Iron­juw de NICE.

3ème Iron­man de Nice pour moi. Le pré­cé­dent je l’a­vais fait en 2016 presque aux côtés de Julian puisque nous nous tenions à 10–12min pen­dant toute la course et à la fin… il était 12min devant ☺

Là en 2019, il n’est plus là, et pour­tant… 28 proches, amis, copains tri­ath­lètes le font avec lui. Et la course s’en est trou­vée tel­le­ment pleine d’intensité pour moi comme pro­ba­ble­ment pour tous les Iron­juw.

D’abord mes jours d’a­vant, le What­sapp, les échanges, les res­tau dans Nice, juste envie de pro­fi­ter en famille et entre amis en savou­rant la chance d’être là, ensemble, dans cette ambiance un peu sur­faite de l’I­RON­MAN, mais quand même assez unique et fes­tive.
Mes fifilles et Céline sont for­mi­dables, car ce n’est pas tous les jours facile non plus de conci­lier la vie de tous les jours et mes caprices de spor­tif. Et là, pour mon 11ème IRONMAN, elles sont pré­sentes, impli­quées, concer­nées et elles me sou­tiennent. ❤❤❤

Jour J. Dans le parc, entre Iron­juw, on se bisouille, on se tape dans les mains, on se sou­rit. Vélos prêts, on se dirige vers le départ, je mets ma com­bi tar­di­ve­ment et finis de boire 500ml de bois­son iso. Il fait déjà chaud. Je me mets dans l’eau pour tâter la tem­pé­ra­ture plus que pour m’échauffer. Je sors et je retrouve Laurent dans le sas de départ, on papote, on est bien, on né se connait pas trop, mais on se sent uni, serein, prêt à vivre une même aven­ture, celle que Julian aimait par­ti­cu­liè­re­ment.
En tout cas c’est ce que moi j’ai res­sen­ti. David dans le même paquet de gens en néo­prène juste der­rière, on papote encore. Marc n’est pas loin non plus, juste à côté de Camille Lacourt. Le coquin vou­drait il nager dans ses pieds ? On a déjà chaud dans les com­bi. De toute façon j’ai l’intention de for­cer un peu ma nature et de suivre un peu les conseils de Juw. Nat en dedans dans les pieds, début du vélo cool, et en gar­der pour la 2ème par­tie du mara­thon… du 30km plu­tôt.

C’est par­ti. Je nage plu­tôt cool, mais il y a quelques fois où il faut s’extirper de groupes quand même, ou quelques pas­sages de bouées pour les­quels j’accélère. Tout va bien, à part le frot­te­ment dans le cou et une lunette qui prend l’eau. Quelques mou­ve­ments en dos pour remettre ça en place de temps en temps.

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Fina­le­ment je n’ai pas trop chaud. J’avais eu bien plus chaud dans la com­bi à Franc­fort en 2017. Après avoir bien pro­fi­té de cette nata­tion, de la vue sur Nice, et d’une remon­tée sur les der­nières pros femmes, ce qui est tou­jours agréable, je sors en 54’30 envi­ron. La banane, je n’avais jamais nagé aus­si vite ici. En fait si, il n’y avait que 3700m envi­ron et j’ai nagé 1’28/100 contre 1’27/100 en 2016, mais je né le savais pas à ce moment. Je fais la longue tran­si­tion, non sans savou­rer le fait d’être appa­rem­ment bien clas­sé et d’entendre le spea­ker com­men­ter la sor­tie de l’eau de Camille Lacourt envi­ron 1’ der­rière moi. Gros kiff 😁

Je prends le vélo et tente de me mettre dans un rythme pas trop sou­te­nu à 155 puls maxi. Là, mer­ci Marc d’avoir par­ta­gé les consignes de Mon­sieur Bas­tie. Cela m’a ras­su­ré dans mon inten­tion de gérer les puls et non le rythme (watts, chro­no ou allure). Je double un peu et me fait dou­bler aus­si pas mal jusqu’au pieds du col de l’Ecre. La der­nière des­cente avant ce col, je l’ai fait 20m der­rière Alexandre Vino­ku­rov.
Re gros kiff😊!!! Mais dès les pre­mières rampes du col il a dis­pa­ru☹

Il fait chaud, mais j’arrive à m’hydrater et m’arroser régu­liè­re­ment. Je mange éga­le­ment dès que pos­sible. Je prends mon ravi­to per­so en haut du col. Des patates au sel. Mmmmm. J’en ai peut-être abu­sé et je pense que cela m’a un peu coû­té en course à pieds. Le reste du vélo se pas­sé bien. Pas trop de monde, je pro­fite bien des des­centes. Le retour vers Nice vent de face est tout de même pénible.

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Je pose le vélo et on m’annonce que je suis 3ème dans la caté­go­rie. Cool. La tran­si­tion T2 est ter­ri­ble­ment chaude. Je pars sur un petit rythme qui me parait très facile à 4’50’’/km, mais très vite au bout de 7 ou 8km il devient DEJA trop dur à tenir. Je croise Vino­kou­rov qui me semble dans le dur aus­si et je me dis qu’il suf­fit de tenir à peu près 12km/h pour res­ter dans le top 5 de la caté. J’avais presque rai­son, mais je n’ai même pas réus­si à tenir ce rythme. Déjà né pas mar­cher, ou très peu sur les tout der­niers ravi­tos,
ça aura été ma petite vic­toire. Au 15ème km, en pen­sant fort à Juw, j’avais essayé de pous­ser le rythme… rien. Bön bah on va faire du Patrice alors : ralen­tir mais pas trop😊.

Je pas­sé la ligne bien épui­sé, les mains sur les genoux, quelques larmes… heu­reux, triste… Jay Style le spea­ker me rejoint, je lui explique que j’avais pas­sé cette ligne en 2016 der­rière Julian, il fait un petit com­men­taire au micro. Je fais ma meilleure perf en place sur IM, 7e de la caté, 74e au scratch.

Il fait beau et chaud, il y a des fruits frais et des kiné, des bières, des copains pour racon­ter nos courses res­pec­tives, des pal­miers, mes filles et Céline juste à côté. Ce sont des moments tel­le­ment pré­cieux, un peu égo­cen­trique comme kiff, mais par­ta­gé comme ça c’est juste tel­le­ment bon.
On rejoint les amis sur le par­cours on encou­rage les copains, on va faire un plouf en famille, on retourne dans les gra­dins de la ligne d’arrivée avec la ban­de­role Iron­juw-Astre, on gueule sur les copains qui arrivent, Ban­ban qui me tape… qui m’arrache la main sur la ligne 😊Ben et Jeu­jeu qui se
mangent la bouche sous l’arche 😊

IronJuw 2019
INOUBLIABLE !!!!

Mer­ci Lau­ra d’avoir ini­tié cette belle réunion des #iron­juw. Vous n’avez pas fini de nous ins­pi­rer toi et Juw. Fier de par­ti­ci­per à la vic­toire par équipe de l’ASTRE Iron­juw, « Astre un jour… »

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